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Lori flammèche
Description physique
C’est un grand lori à la beauté tapageuse. Il est le seul lori vert du genre Chalcopsitta. Le front et les lores sont rouges, la tête noire. Le cou, la poitrine et le ventre sont vert olive et vert, striés d’orange et/ou de jaune (les flammèches). Les cuisses sont rouge écarlate, de même que la courbure et le dessous de l’aile de l’aile, et la base de la queue. Des tâches rouges parsèment la poitrine et le cou. Les ailes, le dos et la queue sont verts. Le bec et les pattes sont noirs, l’iris est brun cerclé de jaune. La peau nue qui entoure l’œil est grise.
Les mâles sont généralement plus larges, avec une tête et un bec plus grands, et ont plus de rouge sur la tête. Cependant, compte tenu des variations sub-spécifiques, ces critères ne sont pas fiables.
Les immatures ont le front noir ou rouge foncé. La teinte générale est plus sombre, spécialement sur les zones rouges. Ils présentent une teinte jaune brun à la base du bec, l’iris est brun, et la peau entourant l’œil est blanche. Le rouge de la face apparaît à l’âge de cinq ou six mois, mais il faudra attendre cinq ans pour que l’oiseau acquière sa couleur définitive.
Taille
32 cm
Poids
190 à 220 grammes, mais des poids supérieurs à 240 grammes ont été enregistrés en captivité.
Sous-espèces
Chalcopsitta scintillata chloroptera : la couleur générale est plus claire, les stries plus discrètes. Les sous alaires, rouges chez l’espèce nominale, sont vertes, ou vertes avec des marques rouges.
Chalcopsitta scintillata rubrifrons : on reconnaît généralement cette sous-espèce, bien que la légitimité de cette séparation soit discutable (Low, 1998). La poitrine est plus sombre, les stries jaune- orangées sont plus étendues sur la partie abdominale. Le rouge de la face serait plus intense que chez l’espèce nominale, la taille de trente-trois centimètres (Arndt, 1996) Quoiqu’il en soit, il est très difficile de distinguer cette sous-espèce en captivité.
Distribution
Sud de la Nouvelle-Guinée et îles Aru. L’espèce nominale et la sous-espèce chloroptera se répartissent un territoire qui s’étend depuis Triton Bay et la pointe de la baie de Geelvink, Irian Jaya à l’ouest, jusqu’à Port Moresby à l’est. La sous-espèce rubrifrons vit sur les îles Aru. Ce lori est commun dans la nature, et la population mondiale est estimée à plus de 100 000 individus. La population captive est peu nombreuse, bien que ce lori soit un des plus fréquemment détenu du genre.
Ecologie
On trouve peu de références à cette espèce dans la littérature de recherche. Ce sont des oiseaux grégaires, observés souvent en couple ou en petits groupes comptant jusqu’à quarante individus. On peut les voir voler haut au dessus de la forêt au lever du jour, ou se nourrissant acrobatiquement de fleurs, de fruits et de nectar en compagnie de loriquets arc-en-ciel. Bell (1984) écrit à propos de cette espèce qu’elle est plus frugivore que nectarivore. Arndt (1996) supposent que des insectes viennent s’ajouter à ce régime. Les oiseaux se nourrissent au sommet des arbres, les palmiers sago, les scheffleras et les brassaias étant parmi leurs favoris. En Nouvelle-Guinée, on les trouve dans différents types d’habitats, depuis les savanes des basses plaines et les forêts adjacentes, les plantations de cocotiers, les mangroves, jusque dans les collines à 800m d’altitude. Ils sont joueurs, querelleurs entre eux, et bruyants. La saison de reproduction s’étend de septembre à février. Ils ont été observés (très rarement) nichant dans les stipes creux des palmiers morts.
Aviculture
Il est le plus représenté du genre, et est relativement commun (pour un lori). En France, le recensement du Lori Club de France pour l’année 2003 et paru dans la revue du CDE de juin 2004 compte 12 oiseaux de l’espèce nominale, dont 5 couples et 2 oiseaux isolés, et 19 oiseaux de la sous-espèce rubrifons, dont 5 couples et 9 oiseaux isolés.
Il est très vivant, bruyant, et peu timide. Même les oiseaux élevés par les parents et gardés en couple dans une volière deviennent rapidement assez familiers. Comme tous les loris, il adore se baigner, on veillera donc à laisser en permanence de l’eau fraîche et propre. Il a besoin de branches fraîches en permanence, particulièrement de branches d’arbres fruitiers dont il déchiquettera les bourgeons, et mangera les fleurs. La reproduction est aisée. On isolera les couples, à moins de pouvoir leur offrir un très grand espace, et on mettra à leur disposition des nids de 40x20x30 cm, ou 25x25x35 cm. Le couple garnira le nid de plume, et on laissera toujours à disposition des parents des matériaux secs, qu’ils introduiront dans le nid au fur et à mesure de la saison pour préserver les petits de leurs fientes trop liquides (ceci n’empêchera pas l’éleveur de nettoyer très régulièrement le nid, comme pour toutes les autres espèces de Loris). La saison de reproduction démarre normalement en mars. La ponte compte de
x œufs, couvés par les deux parents. L’incubation dure 26 jours, et démarre la veille de la ponte du second œuf. Selon Thomas Arndt (1996), les œufs infertiles ne sont pas rares. A l’éclosion, les jeunes pèsent 7 à 8 grammes. Ils portent un long duvet gris blanc, moins dense sur la tête. Le bec est brun foncé, avec une dent du bec blanche. Les pattes sont roses.
Le développement des poussins est similaire à ceux du lori de Duyvenbode, sauf qu’à trente jours les pattes ne sont pas entièrement grises, mais encore en partie roses. Les jeunes sortent du nid entre le 76ème et le 80ème jour. Les petits élevés à la main sont sevrés au bout de 40 à 60 jour. Low (1996) raconte le cas d’un poussin au développement particulièrement lent, qu’elle n’a sevré qu’au bout de 88 jours. Pour des tables de croissances de poussins élevés à la main, cf. « Hancock House olive of the lories, de Rosemary Low ». Une deuxième ponte dans la saison n’est pas rare.
Bibliographie
“Hancock House Encyclopedia of the Lories”, Rosemary Low, ed. Hancock House, 1998
“Lories & Lorikeets, the brush-tongued parrots”, Rosemary Low, ed. T.F.H., 1977
“Handbook of the Lories and Lorikeets”, Roger Sweeney, ed. T.F.H, 1993 “Parrots, A Guide to Parrots of the World”, Juniper and Parr, ed. Yale University Press, 1998
“Parrots of the World”, Joseph Forshaw, 1973