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Lori cardinal
Description physique
C’est un grand lori rouge, mais d’aspect très différent des loris du genre Eos. Il mesure 31 cm, et pèse de 220 à 250 grammes. Les plumes du dos et des ailes sont rouge sombre. Les plumes de la poitrine et du ventre sont rouges et bordées d’une fine bande jaunâtre. Les primaires sont orange bronze, et la queue couleur rouille. Le bec est orange, avec du noir à la base de la mandibule supérieure chez la plupart des oiseaux. L’iris est orange. La peau qui entoure l’œil est grise, celle qui entoure la mandibule inférieure grise et jaune, les pattes sont grises.Il n’existe pas de dimorphisme sexuel. Les jeunes sont semblables aux adultes, mais avec une teinte générale plus sombres. L’espèce nominale n’a pas de sous-espèce.
Distribution
Il est endémique à l’archipel Bismarck (Papouasie Nouvelle-Guinée) et aux îles Solomon, y compris Guadalcanal, Makira, Isabel et Kolombangara, et les îles de Bougainville, Nissan et Buka. Egalement à Tabar, Lihir (pas confirmé), Tanga, et Feni. Il est relativement commun, et la population mondiale est estimée à 100 000 individus, y compris la très faible population captive.Ecologie
Il vit dans les forêts primaires et secondaires, en basses plaines et sur les collines (jusqu’à 1200 mètres, à Kolombangara), dans les plantations côtières de cocotiers et dans les mangroves. On le trouve également dans les villages et dans les jardins. Ce sont des oiseaux grégaires, généralement rencontrés seuls ou en couple, plus rarement en petits groupes de plusieurs dizaines d’individus. Ils vivent et se nourrissent dans la canopée et sur les palmiers, de fruits, petites baies, fleurs, bourgeons, mais aussi de pollen et de nectar. Il semblerait qu’ils soient attirés par les fleurs et les fruits rouges (Arndt, 1996, Low 1998)Ils sont extrêmement bruyants et querelleurs, et attirent beaucoup l’attention. La période de reproduction semble démarrer en juin, mais des parades nuptiales ont été observées jusqu’en septembre.
Aviculture
C’est un perroquet encore rare en captivité, mais les effectifs sont en augmentation. Il est notamment très présent dans les élevages Sud-africains, où de nombreux couples sont détenus. En France, le recensement du Loris Club de France pour l’année 2003, paru dans la revue du CDE de juin 2004, compte 14 oiseaux seulement, dont 6 oiseaux isolés et 4 couples. Le lori cardinal est bruyant tout au long de la journée. Il est joueur et confiant, très vivant. Il aime se balancer et se suspendre la tête en bas en battant des ailes et en criant. Il adore se baigner, et semble un peu plus sensible au froid que les autres représentants du genre, sans doute parce qu’il est peu représenté en aviculture, et depuis moins longtemps. On isolera les couples, car il semble que cette espèce soit particulièrement agressive avec ses congénères en captivité, ce qui correspondrait à un fort instinct de territorialité (Burkard, 1983). Des comportements agressifs ont également été notés par un éleveur danois, et au parc de Walsrode.Cependant, il est important de noter que les oiseaux dont il est question étaient des oiseaux importés, et qu’ils n’avaient probablement en outre qu’un espace restreint. La période de reproduction débute en mai. La ponte est de deux œufs. Les deux parents couvent et s’occupent des jeunes. La période d’incubation dure 24 jours (Sweeney, 1994).
A l’éclosion, les poussins pèsent de 6 à 7 grammes. Ils sont couverts d’un duvet blanc long et dense. Le bec est presque complètement noir, mais pâle à la base. Les jeunes restent au nid pendant 65 à 70 jours, ce qui est également l’âge du sevrage des jeunes élevés à la main (pour des tables de croissance de Chalcopsitta cardinalis, cf. Hancock House encyclopedia of the lories, par Rosemary Low, 1998).
Bibliographie
“Hancock House Encyclopedia of the Lories”, Rosemary Low, ed. Hancock House, 1998.
“Lories & Lorikeets, the brush-tongued parrots”, Rosemary Low, ed. T.F.H., 1977
“Handbook of the Lories and Lorikeets”, Roger Sweeney, ed. T.F.H, 1993 “Parrots, A Guide to Parrots of the World”, Juniper and Parr, ed. Yale University Press, 1998
“Parrots of the World”, Joseph Forshaw, 1973